l’Oncle Sam, et le priant de lui procurer l’occasion de s’acquitter de cette vieille dette en rejoignant les troupes expéditionnaires des États-Unis. Rien n’y fit.
Voici la traduction de la réponse qu’il conserve comme preuve de cette dernière tentative infructueuse :
« Votre lettre du 7 dernier m’est parvenue. Durant la récente session du Congrès, il m’a été impossible d’obtenir la libération nécessaire à votre réhabilitation militaire, ce qui vous eût permis de reprendre votre service commencé durant la guerre civile.
« Nous avons eu une session longue et fatigante, au cours de laquelle la démocratie effrénée a eu la haute main sur la législation et cette majorité a eu tant de fil à retordre qu’il n’y a eu que très peu d’occasions de faire autre chose. Je tenterai un nouvel effort à la prochaine session.
Les Poilus disaient : « Pourvu que l’arrière tienne, nous sommes certains du succès ». Quéquienne dut se résigner à tenir avec l’arrière, et il tient encore en payant l’impôt sur le revenu, au sujet duquel les autorités n’ont pas établi de limite d’âge.