Triomphez aujourd’hui, vils politiciens ! DÉGOMMÉSLa session de 1887 était à peine commencée, lorsque Quéquienne et ses deux collègues libéraux reçurent copie d’une plainte portée contre eux. On demandait leur destitution. Quéquienne, mieux partagé que les deux autres, avait même été l’objet de deux accusations : l’une de la part d’un ministre lui reprochant, entre autres choses, la pièce de vers précitée, et l’autre, signée par le député Ives, racontant la part prise par Quéquienne à la lutte électorale de Richmond et Wolfe. La discussion dura deux jours à la Chambre des Communes, l’opposition approuvant la conduite des trois accusés et se plaignant de l’intervention de leurs cinq collègues conservateurs. M. Choquette, alors député de Montmagny, ayant déclamé en pleine séance les vers dont se plaignait le Secrétaire d’État, ces vers durent être imprimés dans les deux versions anglaise et française du rapport officiel des débats, et sont aujourd’hui immortalisés dans les archives officielles. Les traducteurs, ayant été nommés sur recommandation du Comité des Débats, supposaient, assez naturellement, qu’il appartenait à ce Comité de se prononcer au sujet de leur destitution, Or, à la fin de la |
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PIERRE QUI ROULE