sence, son ami Georges Duhamel l’avait remplacé. Encore un membre de la Fraternelle, qui devait devenir plus tard l’un des ministres du Cabinet de Québec ! La Fraternelle était une association fondée par Quéquienne, association qui n’a pas survécu à son départ du Courrier de Montréal, mais qui a fortement contribué aux succès politiques de plusieurs de ses ex-membres.
Un an après son départ du Courrier de Montréal, Quéquienne, à la demande de l’honorable Onésime Loranger, retournait à la rédaction de ce journal. On augmentait son traitement et il était entendu qu’il aurait ses coudées franches. En 1882, il était nommé traducteur sessionnel à la Chambre des Communes, tout en continuant à représenter son journal à la tribune des journalistes. En rentrant au Courrier, il avait dit à M. Duvernay : « Votre journal a du plomb dans l’aile ; je vais tâcher de le ravigoter, mais je n’espère pas lui rendre la confiance dont le public l’honorait avant mon départ. » Ses prédictions pessimistes se réalisèrent et le Courrier rendit sa belle âme à Dieu au cours de l’hiver de 1883.