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Comme un rameau jauni qui flotte au fil de l’eau,
Silencieusement vers la traite prochaine
Les Ouendats quittent la rive otouachaine
Avec leur canotille étrange de bouleau.

Le mouvement rythmé des torses nus s’enchaîne,
Et les avirons clairs forment un long doubleau,
Qui verse dans le lac un rayonnant rouleau
D’innombrables paillons, que la brise déchaîne.