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ſur les Génies.

des Génies inquiéteroit, c’eſt que les Écrivains qui ont recherché avec le plus d’attention les opérations de ces êtres, ont avoué[1] que leur curioſité n’avoit pas été ſatisfaite. Gaffarel très-érudit dans ces matiéres, l’aſſûre poſitivement[2]. D’ailleurs ſuppoſé la réalité des diſcours que les Écrivains crédules tiennent au ſujet des Génies, un homme ſage n’en doit pas plus être inquiet, que s’ils n’exiſtoienf pas ; il doit mettre toute ſa confiance en Dieu, ſans la permiſſion duquel ces êtres malins n’ont aucune autorité ſur l’homme &

  1. Campanella, Riolan, Symphorien, Champier aſſûrent, que quoiqu’il ayent fait, ils n’ont jamais rien pû voir de ſurnaturel, au moins des œuvres qu’on diſoit de leur tems procéder des Démons.
  2. Curioſités inouïes, 2. partie, c. 7. p. 378.