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par Porphyre.

tions dans les conférences qu’il tenait. Amélius & moi le priant inſtamment d’écrire, il fit deux livres pour prouver que l’unité ſe trouve dans le tout. Il en fit encore deux autres, pour faire voir que ce qui eſt au deſſus de l’être, n’eſt point intelligent : ce que c’eſt que la première intelligence & ce que c’eſt que la ſeconde[1].

  1. On lit enſuite dans Porphyre les titres de 21 Livres de Plotin ; les voici : de ce qui eſt en puiſſance ; de ce qui eſt en acte ; de l’impoſſibilité des choſes corporelles. Trois Livres ſur l’ame : comment nous voyons ; de la contemplation du beau intelligible ; que les choſes intelligibles ne ſont pas au de là de l’entendement ; du bon, contre les Gnoſtiques ; des nombres ; pourquoi ce que l’on voit de loin paroît plus petit : ſi le bonheur conſiſte dans l’étendue du tems ; du mélange de toutes choſes ; comment la multitude des idées ſubſiſte ; du bon, du volontaire, du monde, du ſentiment & de la mémoire ; des genres de l’être ; trois Livres de l’Éternité & du Tems.
     Ces vingt-quatre Livres furent compoſés