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Traité de Porphyre

ce qui fermoit la porte à une partie conſidérable du luxe. Encore s’abſtenoient-ils des poiſſons même d’Égypte, des bêtes à quatre pieds, ſoit qu’elles n’euſſent qu’un ongle, ſoit qu’elles en euſſent pluſieurs. Ils ne mangeoient pas de celles qui n’avoient point de cornes, ni des oiſeaux carnaciers. Il y en avoit entr’eux pluſieurs, qui s’abſtenoient de tout ce qui étoit animé. Aucun d’eux ne mangeoit rien pendant le temps de ſa purification de ce qui avoit été animé. Pour lors même ils ne faiſoient point uſage des œufs. Ils ne touchoient point aux vaches, ni aux animaux mâles qui étoient jumeaux, ni à ceux qui avoient quelques défauts, ou qui étoient de diverſes couleurs, ou qui avoient quelque difformité, ou qui étoient domptés, comme étant déjà deſtinés aux travaux. Ils ne mangeoient point auſſi de