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des autres, parce qu’ils ne nous ſont pas familiers. Les animaux que l’on coupe, perdent leurs forces. Les chapons ne chantent plus : leur voix reſſemble à celle de la poule. Il en eſt de même des Eunuques, dont la voix reſſemble à celle des femmes. Il n’eſt pas poſſible de diſtinguer le mugiſſement & les cornes d’un bœuf coupé, d’avec ceux d’une vache. Les cerfs coupés ne jettent plus leurs bois ; ils les gardent toujours, comme les Eunuques conſervent leur poil. Si on coupe un cerf avant qu’il ait ſon bois, il ne lui en vient point : de même que ſi l’on fait Eunuque quelqu’un avant qu’il ait de la barbe, il ne lui en croît point. On voit par-là que les corps de preſque tous les animaux ſont diſpoſés comme les nôtres.

VIII. Voyons après cela s’ils ne nous reſſemblent pas quant aux