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lorſque ce mal tombe ſur les poulmons. Le cheval de même que l’homme crache ſes poumons & devient étique : il eſt ſujet au torticolis, à la goutte, à la fiévre, à la rage ; & l’on dit que pour lors il baiſſe les yeux vers la terre. Lorſqu’une jument eſt pleine, ſi elle ſent l’odeur d’une lampe qui s’éteint, elle avorte de même qu’une femme. Le bœuf & le chameau ont la fiévre, & entrent en fureur. La corneille eſt ſujette à la galle & à la lépre, de même que le chien : celui-ci a la goutte, & devient enragé. Le cochon s’enrhume. Le chien eſt encore plus ſujet au rhume : le rhume même des hommes a tiré ſon nom Grec[1] du chien. Nous connaiſſons les maladies de ces animaux, parce qu’ils vivent avec nous : nous ignorons celles

  1. Κυνάγχη.