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Si, un jour, j’apprends qu’un autre a dormi dans ta chevelure et que tes yeux ont éclairé le visage de ce Maudit, je ne saisirai pas mon poignard, je n’achèterai pas du poison, mais je sifflerai mes lévriers…

J’irai capturer une gazelle, que je parerai de tes colliers et que je lâcherai vers un abîme.


LE FLAMBEAU

J’ai poli ton corps de tant de caresses, qu’il ressemble maintenant à la pierre sacrée d’El Djoûf, que tant de lèvres ont usée.

Le soleil peut s’éteindre et la lune tomber, il m’inondera de lumière.


LA BATAILLE

Nous avions épuisé les paroles d’amour.

De même que le silence