c’est-à-dire du moment où la prison a mis fin à notre correspondance.
« Vous savez que, le 10 août, ma mère, avec M. le Dauphin, accompagna le Roi à l’Assemblée nationale.
« Moi, restée aux Tuileries dans l’appartement du Roi, je m’attachai à la bonne princesse de Tarente, aux soins de qui ma mère m’avait recommandée : nous nous promîmes, quels que fussent les événements, de ne jamais nous séparer.
« Le château était investi de toutes parts. On s’occupa des moyens de salut : la fuite était impossible. Plusieurs personnes pensaient à se retirer dans les combles : madame de Tarente et moi nous pensâmes qu’il fallait plutôt nous rapprocher des portes de sortie, afin de nous échapper s’il se présentait quelque possibilité.
« La fusillade qui commença nous décida. Pour