dans l’Histoire de l’Église de Corée de l’abbé Dallet, qu’il faut aller chercher les seuls renseignements que nous possédions sur cette presqu’île mystérieuse.
Reclus, pour sa Géographie universelle, n’a pu lui-même en trouver ailleurs, sauf quelques-uns, mais de peu de valeur, qui lui ont été fournis par Hooper, par son collaborateur Metchnikof et par le journal l’Exploration.
Notre ouvrage est divisé en deux parties : la première est consacrée à la description des us, mœurs et coutumes des Coréens, et renferme quelques détails sur la géographie et l’histoire du royaume ; la seconde contient l’abrégé des relations qu’ont eues jusqu’à ce jour avec la Corée les grandes puissances civilisées, et en particulier le Japon.
On ne devra donc chercher dans ces pages ni effets de style ni mise en scène. Pour rester dans les limites de la stricte vérité, nous n’avions qu’une seule chose à faire : glaner çà et là dans les lettres des missionnaires ce qu’ils ont vu et observé ; réunir sous des titres communs ces observations diverses, et même, le plus souvent,
