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VII


Juste à huit heures du soir, vêtu de mon veston et les cheveux en coques sur le front, j’entrai dans le vestibule du pavillon qu’habitait la princesse. Le vieux domestique me regarda d’un air morne et ne montra pas un grand empressement à se lever du banc.

On entendait dans le salon des voix joyeuses. J’ouvris la porte et me reculai de stupeur.

Au milieu de la chambre, Zinaïda se tenait debout sur une chaise et avait à la main un