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PREMIER AMOUR
chine, j’aurais conseillé à Sa Majesté de ne pas donner de fête quand son esprit était ailleurs.
— Peut-être auriez-vous eu raison. Et vous comte ?…
— Et moi ? répéta Malevsky avec son méchant sourire.
— Vous auriez apporté à cet heureux une bonbonnière empoisonnée.
La figure de Malevsky grimaça légèrement et, pour un instant, exprima quelque chose de venimeux et de sournois ; mais tout à coup, il se mit à rire.
— Quant à vous, monsieur Valdemar… continua Zinaïda. Mais assez, commençons un autre jeu.
— M. Valdemar, en sa qualité de page de la reine, aurait porté sa traîne quand elle aurait couru au jardin, remarqua Malevsky avec une intonation pleine de fiel.