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PREMIER AMOUR
— Vous dites cela pour me consoler, grogna Belovzrov.
Zinaïda cligna ses yeux.
— Ça vous console ? Oh ! oh ! oh ! guerrier, fit-elle enfin, comme si elle ne trouvait pas un autre mot à dire. — Et vous, monsieur Valdemar, vous ne voudriez pas aussi venir avec nous ?
— Je n’aime pas… me trouver en nombreuse société… murmurai-je sans lever mes yeux.
— Vous préférez le tête-à-tête. Eh bien ! chacun selon son goût, dit-elle en soupirant. Belovzorov, allez vous occuper de cela ; il me faut le cheval pour demain.
— Oui ! et l’argent, où le prendra-t-on ? demanda la vieille princesse.
Zinaïda fronça le sourcil :
— Je ne vous le demande pas. Belovzorov me le prêtera.
— Prêtera, prêtera, grogna la vieille prin-