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D’UN SEIGKEURFRUSSE. 207

celui de la barrière qui retombait. ·· Levoilà parti, mure iura Foma, mais qu’il y revienne ! »·

2Une-demi-heure après, le Bireouk me fit ses adieux à la sière de la forêt. · r

XIII. : ·

Les deux Seigneurs de village. · ·

J’ai déjà eu l’honneur, chers lecteurs, de vous présenter ielques-uns de mes voisins ; je vous demanderai à présent =permission de vous recommander tout spécialement deux mtilshommes propriétaires. Si je les fréquente quelquefois, us souvent encore il m’est arrivéde chasser sur leurs ters ; ce sont d’ailleurs des gens très-estimables, très-droits

qui jouissent de la considération générale dans plusieurs

stricts de notre gouvernement.

Je vais tâcher de vous décrire bien fidèlement le général-Ijor en retraite Viateheslaf Illarionovitch Khvalinski ; nillez vous représenter un homme de haute stature, qui n’a jsété sans élégance et sans grâce, aujourd’hui, il est vrai, t peu déformé, mais nullement caduc encore, etpas même iqu’on appelle un vieillard ; c’est un homme mûr, et très-ellement dans la force de l’àge. Quant aux traits de son sage en particulier, ils ont été fort réguliers, et, quoique angés, ils sont’encore agréables ; les joues, j’en conviens, * nt un peu atïaissées, la traîtresse patte d’oie s’est empreinte ucoin de l’œil sur chaque tempe, quelques dents manquent l’appel ; les cheveux blonds, je veux parler-de ceux qui ont nu bon, ont une assez forte teinte lilas ou violacée qu’ils vivent à un certain liquide philocome acheté à la foire aux chetux de Romène, auprès d’un Juif qui se donnait pour Armé·· en. Mais Viatcheslaf Illarionovitch à une démarche ferme un rire retentissant ; il y à plaisir à entendre tinter ses erons. À le voir manipuler sa moustache, et enfin à l’en-l 1*