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XI.
Le Comptoir, ou la domesticité en Russia’. ’ C’était en automne ; déjà depuis plusieurs heures j’e1·r ’ dans les champs, et il est probable que je n’aurais pas gué avant la nuit la maison de poste de la grand’route Koursk, où m’attendait ma troîlca ’, si une pluie fine et froide qui depuis le matin s’achamait sur moi avec l’oh nation impitoyable qu’on attribue à l’idée tenace des vie’ demoiselles, ne m’eût enfin obligé de chercher quelque p à proximité un refuge au moins pour quelques heures. P dant que je m’Orientais, j’aperçus une façon de guérite é nemment rustique, près d’un champ ensemencé de harico J’allai, j’approchai, je soulevai un grand lambeau de gro sier tissu de paille, et je’vis un vieillard tellement faible chétif que je me rappelai tout d’abord ce bouc mourant q trouva un jour Robinson dans l’une des cavernes de son Le vieillard était assis sur son séant, clignait ses petitsy temes, et avec précaution, quoique fort vite, mâchait (s avoir aucune dent), à la manière du fièvre, un pois chi bien dur qu’il faisait rouler avec la langue d’un côté à l’au de sa bouche sombre et jaunâtre ; et il était si absorbé d cette opération qu’il ne me voyait nullement. Bonhomme ! hé, bonhomme ! lui criai-je ; hé, l’ami ! Il cessa de mâcher, releva très-haut ses sourcils et éca quilla les yeux avec un certain elfort.. Quoi’ ! marmotta-t-il d’une voix chevrotante. — Où y a-t-il un village’ ? » lui demandai-je. Le vieillard se remit à mâchonner ses pois. Je répétai t. Dans toute propriété seigneuriale en Russie le comptoir désigne maison du régisseur ou simplement les bureaux de la régie. 2. Attelage russe de trois chevaux en arbalète. 3. En russe diédouchka, bon petit oncle..
