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- Anthippe, mon seigneur. 4
— Et celui-ci ? ~4
—C’est mon fils, mon seigneur. ·• 4
Arcadi Pavlytch garda de nouveau le silence et se tordiq la moustache, puis il ajouta : 4
Eh bien, en quoi t’a-t-il donc sifort tourmenté ’ ! •• 4 Et.il regardait le malheureux de très-haut, d’entre les4 crocs de sa moustache. 4
Mon seigneur, il nous à tout à fait dépouillés et ruinés ;4 il a donné, contre toutes règles, deux de mes fils au recru-4 tement, et voilà qu’à présent il m’enlève le troisième. Pas plus tard qu’hier il m’a enlevé ma dernière vache, et sa grâce, l’ancîen, qui est bien son fils, a battu ma ménagère.1 Ah ! bon seigneur ! ne permets pas qu’il nous achève. · M. Péenotchkine était fort embarrassé ; il toussa plu·4 sieurs fois, puis, d’un air assez mécontent, il demanda ai voix basse au bourmistre ce qu’il devait penser d’une pareille allégation. 4
C’est un ivrogne, monsieur, répondit le bourmistre avec4 une certaine assurance, un ivrogne et un paresseux ; il nel fait rien ; il ne peut pas, depuis cinq ans, payer son arriéré,4 lHol’lSlBl1I’. I · · 4
— Sophron Iakovlitch a payé pour moi, mon seigneur,4 répondit le vieillard ; voici la cinquième année qu’il paye4 à ma place, et, comme il paye pour moi, il a fait de moi son4 gage, son esclave à lui, mon bon seigneur, et.... 4 — Mais tout cela ne me dit pas d’où provient le déficit, dit avec animation M. Péenotchkine.... Le vieillard baissa la tête.... C’est que tu bois, n’est-oe pas, tu cours les cabarets ? Le vieillard ouvrait la bouche pour s’expliquer.... Je vous connais, poursuivit Arcadi Pavlytch ; votre vie est de boire et de vous coucher sur le poëte ; et c’est le paysan laborieux qui répond pour vous, pour....
—Et de plus il est grossier, ajouta le bourmistre, sans crainte d’être grossier lui- même en interrompant son maître.
—Et grossier ! cela va sans dire, c’est toujours ainsi, et ’que de fois je l’ai observé ! Le paresseux se livre toute l’année4
