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11.0 Imtonnzs

la prenant par le brancard avec une rudesse à la jeter dessus dessous. Une télègue ! Et dans quoi irez-vous don la coupe ? Aucun de nos chevaux 11’entrera entre ces b cards-là ; nos chevaux sont grands, et ça, qu’est-ce que c’ — Je ne sais pas vraiment, dit Kaciane’, avec quel ch c vous ferez le chemin. Dame, à moins que vous ne pr ’ cette petite béte-là, qui vient de la ville, ajouta-t-il en pirant. ·

—Ca ? s’écria lérofée ; et allant à la pauvre rosse de ciane, il lui donna une chiquenaude humiliante sur le c Vois donc, il dormait ton quogelot ! ·· Je priai Iérofée d’atteler. le pauvre animal. Je désirais ler avec Kaciane à Fabattage. Dans ces endroits-là on tr souvent des cailles. Quand la bête fut attelée, je montai m’arrangeai de mon mieux sur un fond en forme de teau ; mon chien fut mis à mes pieds par Iérofée, qui au tôt s’approcha de moi et me chuchota à l’oreille : Vous avez fort bien fait de vous faire accompagner lui. Cet homme-là, voyez-vous, c’est un jourodtvetz ’ ; on surnommé la Puce. Je ne sais comment vous aurez fait ’le comprendre  »

Je voulais faire observer à Iérofée que jusqu’à ce Kaciane m’avait paru être plein de sens ;.mais mon continua de me parler à demi-voix : ’ « Regardez seulement à ce qu’il vous mène bien où avez dessein d’aller’, et.... et la, choisissez vous-même sieu, vous-même, et prenez-en un bien solide ! · Et il ajouta en élevant la voix : Hé ! dis donc, Puce, on peut trouver du pain dans endroit ?...

’ — Cherche bien, peut-être tu en trouveras, dit Kaciane grimpant et en s’arrangeant sur l’angle aplati de la carri — Comment’ ? dit Iérofée.

—Cherche ! on te dit », répondit le nain en tirantî guides. Et nous roulàmes. ’

1. Un saint homme- très-pauvre mais très-respecté, une espèce ! santon. — · È

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