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pris son vol vers lui, vers son premier, son véritable amour.

Et pourtant, même aujourd’hui, quand le souvenir de Susanne se présente à ma pensée, je ne puis étouffer au fond de mon cœur une immense pitié ; malgré moi j’accuse le destin, et je ne puis m’empêcher de m’écrier : « Ah ! la pauvre abandonnée ! »