— Je le connaissais.
— Eh bien ! il est mort, nous venons de rencontrer sa bière.
Kassian tressaillit :
— Il est mort ? murmura-t-il, et il baissa les yeux.
— Oui, il est mort. Pourquoi ne l’as-tu pas guéri ? On dit que tu peux guérir les gens, que tu es un guérisseur.
Mon cocher évidemment raillait le vieux.
— Et voilà ton carrosse ? reprit Yerofeï en montrant de l’épaule la mauvaise telega.
— Oui.
— En voilà une telega ! dit Yerofeï en la prenant par le brancard si rudement qu’il faillit la renverser. Une telega, ça ! et c’est là-dedans que vous pensez aller à la coupe ? Mais ces brancards sont trop petits pour nos chevaux.
— Alors, dit Kassian, comment ferez-vous ? Peut-être prendrez-vous mon cheval ? ajouta-t-il en soupirant.
— Ton cheval ! s’écria Yerofeï en pointant le troisième doigt de sa main droite dans le cou de la rosse. Vois-tu, ajouta-t-il d’un ton de reproche, il dormait, le corbeau !
Je priai Yerofeï d’atteler au plus vite et je priai Kassian de nous accompagner à la coupe. (Dans