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― Voici mon bureau, me dit M. Poloutikine en me montrant une izba très basse. Voulez-vous entrer ?

― Volontiers.

― Il ne me sert plus, mais cela vaut pourtant la peine d’être vu.

L’izba se composait de deux pièces vides. Un vieux gardien estropié accourut…

― Bonjour, Minaïtch, dit M. Poloutikine. Et l’eau, où est-elle ?

Le vieillard disparut et revint avec une bouteille d’eau et deux verres.

― Goûtez donc, me dit M. Poloutikine. C’est de l’eau de source excellente.

Nous en bûmes un verre chacun, et pendant ce temps le vieux garde nous saluait jusqu’à la ceinture.

― Eh bien ! maintenant, je crois que nous pouvons partir, observa mon nouvel ami. C’est ici que j’ai vendu — une excellente affaire — au marchand Allilouïev quatre déciatines de forêts.

Nous remontâmes en telega.

Une demi-heure après, nous entrions dans la cour de l’habitation seigneuriale.

― Apprenez-moi, je vous prie, dis-je à Poloutikine durant le souper, pourquoi Khor vit séparé de vos autres moujiks ?