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coupés de cris. On y démêla enfin des menaces.

— C’est un misérable, hurlait-il. C’est un fou ! On plaidera. Vous avez beau vous bidonner tous. Je refuse la succession.

— N’oubliez pas, Monsieur le Juge de Paix, interrompit Beaudésyme, que si vous perdez, ayant refusé la succession au préalable, la créance de Firmin retombera à l’actif de la dite, et vous dans l’obligation de nous payer.

— Qu’est-ce que ça peut vous faire ?

— Rien du tout. D’autant que si vous acceptez, vous serez obligé de payer des droits de succession proportionnels à la valeur écrite, c’est-à-dire fictive, du legs. Ce sera une très grosse somme, et, en bon serviteur de l’État, je me réjouis…

— Je vous dis que je n’accepte pas.

— Dans ce cas, vous paierez le billet souscrit à Firmin. Et si, d’autre part, vous avez la douleur de vous voir inopinément précéder dans la tombe par Mme Lescaa