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affectant de ne l’y voir qu’en cette qualité.

— M. Vitalis Paschal est ici comme héritier, dit le notaire, avec l’assurance et cet air heureux, qu’il avait repris depuis que ses reçus étaient brûlés. Cette réponse, quoiqu’elle fût faite d’une belle voix joyeuse, sonna pour le juge comme les premiers tintements d’un glas.

Il reprit quelque courage à la liste des biens, titres, créances, par où commençait le testament. Elle passait sous silence de grandes donations déjà faites, la Caisse Politique en particulier, dont M. Dessoucazeaux, le P. Nicolle et M. de Ribes, un châtelain des environs, — mais non pas M. Beaudésyme — étaient fidéicommissaires. Personne ne s’en douta alors, tant ce qu’il restait dépassait toutes les espérances, atteignant, à première vue, au delà de vingt millions.

La plupart de ceux qui touchaient le mort même de loin furent nommés l’un après l’autre : Mlle de Lahourque eut cent vingt mille francs, son frère six cents francs