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notaire, qui cette fois étreignit sa femme tout de bon.

— Non, Alexandre, non… ne me touche pas. Tu gardes tes secrets, moi les miens.

Et Basilida, en guise de commentaire, croisa ses beaux genoux.

— Mais c’est toi qui m’interromps toujours. Veux-tu écouter ?

— Écouter quoi ?

— Le testament donc !

— Eh bien ! parle, fit-elle d’une voix résignée. Puisque tu y tiens.

M. Beaudésyme avala la moitié d’un juron.

— Au fond, tu voudrais savoir si Vitalis hérite.

— C’est mon cousin, répliqua-t-elle froidement. Mais vous n’avez jamais pris mes parents pour les vôtres.

— Eh bien, oui, il hérite. Es-tu contente ?

Sans dissimuler sa raillerie, il ajouta :

— Ou plutôt — ça va te réjouir plus encore — c’est Guiche et lui qui héritent… à condition… de se marier ensemble.