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plement le Clergé, a droit à une plus grande place qu’on ne nous en laisse dans les Conseils de la nation ?

— Nous l’admettons tous, reconnut le Jésuite, et M. Dabitaing plus mollement :

— Sans doute, sans doute, dit-il. C’est le véritable idéal républicain.

— Or, les conservateurs laïques que nous ferions élire, une fois au pouvoir, ne délieraient pas une seule des lois qui nous étranglent. J’en conclus que le Clergé doit mettre la main à la pâte, et les curés, comme on disait en 89, entrer eux-mêmes à la Chambre. Je tâcherai, aux élections prochaines, d’en pousser un : c’est moi. A chacun sa tâche et son canton. Et si je sacrifie peut-être à ce siège l’espoir d’un siège plus haut, au moins faut-il que M. Cassoubieilh nous laisse la place. Sa succession entre les mains d’une personne sûre et sachant manier l’électeur, de mon ami, enfin, c’est la moitié du succès pour moi. Et son impunité me répond de son zèle : ne sera-