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son village. Un siège de député semblait moins inaccessible, quoiqu’on ne fût pas beaucoup d’opinion dans le pays qu’un prêtre se mêlât de trop de choses en dehors de son église. De plus, M. Puyoo était curé. Jadis il avait enseigné l’histoire ecclésiastique au Grand-Séminaire. Une maladie lui fit laisser sa chaire, non sans esprit de retour ; mais, trop longtemps hors de service, il la trouva occupée en titre à sa guérison. M. Puyoo avait gardé, de ses premiers travaux, le goût de la parole et des études sociales. Il le satisfit autant qu’il put par un « Patronage des Conférences dominicales » où tous les prêtres du pays et certains orateurs laïques étaient censés devoir prendre la parole, mais qu’à bien entendre les choses il avait créé pour lui seul. Le P. Nicolle, invité à y faire quelques conférences, eut l’imprudence d’accepter. Dès qu’il eut préparé la première, il se vit remettre de dimanche en dimanche, comprit, n’insista pas.