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personne de M. Lescaa, dont la santé pour cela ne cessait point d’empirer.

L’homme de l’art exposa que son malade (il en parlait comme de son propre) demandait pour se remettre avec le ciel, quoique cela, certes, fût prématuré, s’il le pouvait jamais être, l’appui du P. Nicolle, de qui l’éloge n’était plus à faire. Lui-même, M. Emmadelon, se sentait heureux d’avoir, dans l’humble mesure de ses forces, servi à ramener une telle ouaille vers l’Église — que M. Lescaa, du reste, n’avait jamais quittée.

Le Jésuite, pour faire court, demanda s’il s’agissait des derniers sacrements.

— Les derniers… sacrements, répondit le docteur, du même ton que si on lui eût parlé d’un mystère de l’alchimisme, les derniers… c’est-à-dire… se confesser, je pense.

— Si quatre heures, demain, conviendraient.

— Tout à fait ; et M. Emmadelon s’en fut.

Le lendemain matin, le P. Nicolle reçut une lettre du curé Puyoo qui le priait, en