mais à sentir de la peine, pour être prise sur les genoux.
— Ce n’est pas encore si loin, dit Mme Beaudésyme, en la prenant dans ses bras énergiques.
— Alors, ajouta-t-elle plus bas, vous ne voulez pas que je vous dise son nom ?
— Mais, si je l’aime, vous me haïrez, j’en suis sûre.
La jeune femme, malgré elle, soupira. Depuis les premiers mots de Guiche, elle y était presque résolue : mais à quel prix ?
— Non, répondit-elle. J’ai beaucoup réfléchi et prié, depuis l’autre jour, et cette affreuse scène. Pardonnez-la moi, Sabine ; et je crois que je vous le laisserai prendre. D’ailleurs, ajouta-t-elle en s’efforçant de sourire, vous le prendriez bien sans moi.
Elle songea un peu.
— Tout de même, j’aurais pu vous causer de l’embarras ; si Dieu enfin ne m’avait autrement inclinée.
— Ah ! s’écria imprudemment Sabine, je