Page:Toulet - La Jeune Fille verte, 1920.djvu/160

Cette page n’a pas encore été corrigée

depuis l’abbé de Périgord illustre, qu’ils l’avaient racheté pour en abolir les droits quant à leurs terres.

Cette vente mettait fin à un long procès où ces bourgeois s’étaient réclamés en vain des coutumes de la Vicomté. Aussi faut-il remarquer que, depuis Henri IV, l’esprit de la monarchie, représenté par ses officiers ou même par les parlementaires de Pau, tendit à soumettre bien des libertés et d’usages du pays à des droits féodaux souvent incertains, inspirés des provinces voisines ; soit que ceux-ci, étrangers à la politique, l’inquiétassent moins que ces Fors de Béarn, quelque peu républicains et soutenus naguère par les Huguenots, deux fois suspects à des souverains qui n’avaient plus partie liée avec le peuple, soit plus simplement pour obéir aux lois de l’analogie où les codes ne sont pas moins soumis que les grammaires.

C’est dans ce bois, en dépit de Vitalis, des chemineaux, des Faunes, que Sabine se