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— Et vous chaud, intervint le capitaine Laharanne. Quoique ça, tout mafflu que vous êtes, vous vous remuez pas mal, au tennis : jambes de ci, bras de là, balle dehors.

— J’ai ça dans le sang, voyez-vous.

— Vif comme le pétrole.

— Il est certain, dit Cérizolles, qu’avec de l’entraînement vous auriez fait un sauteur, un joli sauteur, oui, et l’habitude des affaires.

— Vous rigolez, mais c’est vrai, au moins. Tenez, voulez-vous faire un bettinngue ?

— Voyons, Wolfgang, s’écria sa femme : tu as déjà fait fuir le Père, avec tes clameurs. Laisse M. de Cérizolles tranquille. Il est à Ribamourt pour se reposer.

— Et je me moque, moi. Je défie tout le monde sur la pelouse, à pieds joints, ou avec élan. Le champ contre Etchepalao ! Voyez la cote…

— C’est trop loin, le tennis, fit Cérizolles. Mais je vous parie un goûter sur l’herbe pour tous ces Messieurs Dames.