Page:Toulet - La Jeune Fille verte, 1920.djvu/140

Cette page n’a pas encore été corrigée

Mme de Charite était au croquet, où son maillet languissant, effroi des partenaires, exilait sa boule aux cantons les plus imprévus. Elle accueillit le nouveau venu avec la même faveur qu’avait fait son gendre, quoique plus discrète, et le présenta à sa fille aînée, personne de beaucoup d’agrément, et qui se querellait avec le capitaine Laharanne, touchant le cercle du milieu qui avait sonné, ou qui n’avait pas. Elle s’interrompit pour tourner vers le jeune homme des yeux bleus un peu à fleur de tête, et la cerise de sa bouche.

— Et si vous voulez, dit Herminie, épuiser toute la famille, vous en trouverez le reste sous le kiosque et le bouton. Mme Beaudésyme y est avec elle, et M. Vitalis Paschal aussi, je pense. N’est-ce pas votre ami ?

— En effet, répondit Cérizolles, et s’éloigna du croquet qui lui faisait horreur.

— Vous n’avez fait que passer, Monsieur, l’année dernière, lui dit Basilida. Est-ce que votre ami Vitalis sera plus heureux, cette fois ?