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— A Castabala ?

— Oui, c’est le manoir de Mme de Charite. Elle est d’origine italienne, et l’a nommé ainsi en souvenir… en souvenir de je ne sais pas quoi : Castel Castabala.

— Chaste Balai ?

— Chut, ne le répétez pas.

— Et qui trouve-t-on dans cette cassine ?

— Sa fille aînée d’abord, avec son gendre : Wolfgang Etchepalao.

— Ce gros, rose, qui a l’air en petit salé. On l’appelle le Prince du Pétrole, je ne me rappelle pas pourquoi.

— Voici, expliqua Vitalis. Son père était à Bakou, chez des seigneurs turcomans, ou circassiens, à qui il était très dévoué ; dévoué au point de passer les viandes à table — ou de faire les lits. Il défit si bien celui de l’institutrice allemande, étant, paraît-il, assez beau gars, qu’elle en conçut des espérances.

— C’était le Prince !

— On ne peut rien vous cacher. Mais