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— …font exprès… lui répète sans cesse… une paire de calottes.

— J’ai rencontré tout à l’heure, interrompit Mme Beaudésyme, et qui revenait, je pense, de son bureau, M. Lubriquet-Pilou.

La vieille fille réapparut soudain, et, en quelque sorte, à la façon de ces diables dont on ouvre brusquement le couvercle. Un peu de rouge qui lui était monté aux joues, peut-être pour s’être tenue courbée, lui donnait un reflet de jeunesse :

— M. Lubriquet ? dit-elle. C’est qu’il est trésorier des Eaux, maintenant, — oui, de la Société Neuras… théno… thérapique. Ça ne m’étonne pas que vous l’ayez rencontré. Il est partout.

Et elle ajouta, avec cette expression de la pudeur alarmée à la fois et ravie :

— On ne se doute pas quel coureur c’est.

Dès que Basilida était arrivée, par des moyens qui variaient peu, à se faire dire cette phrase qui ne variait pas, elle levait les yeux au ciel en s’exclamant :