— Superflu, monsieur Retor ; je suis sûr que votre tableau est parfait.
— Monsieur veut-il permettre que je lui remette deux exemplaires ?…
— Je n’en saurais que faire. J’ai celui de Hocquart.
— Celui de Hocquart ? plein d’erreurs ! Je prie monsieur de me donner seulement une demi-heure d’attention pour comparer….
— (Infâme ! me faire, à moi, des propositions semblables !) Rien, monsieur Retor. Vos tableaux m’ennuient, je n’en veux point.
Ici il y a un long moment de silence, pendant que M. Retor roule lentement son tableau, et que je le regarde faire, très-impatient de le saluer cordialement.
— Monsieur n’aurait point occasion…
— Non.
— … D’acheter une encyclopédie…
— Non.
— Trente volumes in-folio…
— Non plus…
— Avec des planches…
— Rien…
— Et table des matières…
— Non.
— Par Mouchon ?
— Et non ! non !!!
— Alors, monsieur, j’ai l’honneur de… Monsieur m’obligerait pourtant beaucoup de prendre un seul de ces tableaux.
— Comment ! ce n’est pas fini ?
— Je suis père de famille.
— Intolérable !
— … Sept enfants…