Page:Topffer - Nouveaux voyages en zigzag Grande Chartreuse, 1854.djvu/409

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Cependant le cocher du char, qui marche à pied aux fins de soulager sa bête, étant venu à se baisser pour relever son fouet… crac ! la futaine crie et se rompt. À partir de ce moment, le pauvre homme cesse de soulager sa bête, et, remonté sur son siège, il y demeure vissé jusqu’à l’heure où la nuit couvre de ses voiles les monts, les forêts, les champs, et aussi les culottes percées.

Quel joli endroit qu’Annecy, ce petit pays retiré, verdoyant, avec son lac à lui, et tout autour des vergers frais, des vallons montants, des cimes