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veté et dans les vices qu’elle engendre. Il en était résulté une classe de rentiers qui se croyaient les personnages les plus importants et les plus estimables du pays, parce qu’ils avaient le moyen de vivre sans rien faire.

Les Socialistes mirent un terme à ce désordre insupportable. Ils supprimèrent les rentes perpétuelles et les transformèrent en rentes viagères soumises comme de juste à l’impôt sur le revenu, opération financière que le Gouvernement faisait toujours avec plaisir, car elle avait le double avantage d’enrichir l’État et d’appauvrir des oisifs inutiles et insolents.