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qui se jurent tout bas une éternelle fidélité, serment trop souvent oublié, mais qui à ce moment est sincère.

Après cette harangue, le magistrat qui préside à la cérémonie procède à l’union des époux. Il leur demande s’ils veulent être mari et femme, et s’ils se promettent mutuelle fidélité et mutuelle affection. Sur leur réponse affirmative, il les déclare unis et remet une alliance à la jeune femme, tandis qu’il donne au mari une médaille où sont gravés la date du mariage et les noms des deux époux ; puis il fait une petite allocution toute paternelle sur les félicités si enviables réservées aux femmes bonnes et aux maris fidèles.

Le mariage terminé, les nouveaux époux restent un instant dans la chapelle pour y recevoir les félicitations de toutes leurs connaissances, qui sont venues assister à la cérémonie. Ensuite, on remonte dans le train de gala et on se dirige vers une des résidences nationales voisines de Paris, telles que Saint-Cloud, Versailles, Meudon, etc.

Là, s’il fait beau, la noce se promène dans le parc et les jardins ; s’il fait mauvais, elle reste dans l’intérieur des appartements. Du reste, ces résidences ont été aménagées de manière à offrir mille distractions aux invités du Gouvernement et ceux-ci peuvent, suivant leurs goûts, se balancer, jouer aux bagues, aux quilles ou au bil-