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jets exposés et la valeur des nouvelles inventions. Elles recherchent surtout avec soin à qui revient réellement le mérite des produits jugés dignes de récompense, si c’est au patron, à l’ouvrier, ou à tous les deux à la fois, et les médailles sont décernées en conséquence. De simples artisans, de modestes cultivateurs obtiennent ainsi fréquemment des récompenses nationales dont ils sont extrêmement fiers, parce qu’elles témoignent de leur habileté et les placent au-dessus de leurs camarades non médaillés.

Outre les Expositions départementales, tous les ans on fait à Paris un Concours général pour quelqu’une des branches de l’Industrie : l’ameublement, l’habillement, le travail des métaux, le bétail, les céréales, etc. Ne sont admis à ces Expositions générales que ceux qui ont déjà été médaillés dans leur département. On donne aux vainqueurs de grandes médailles, dites d’honneur, médailles fort ambitionnées parce qu’elles mettent ceux qui les obtiennent à la tête du travail français.


Il est des actes de dévouement et de courage qui méritent une récompense nationale, bien que ceux qui les ont faits aient agi avec le désintéressement le plus pur. Des commissions, tirées du sein du Corps législatif, sont chargées de rechercher tous les citoyens qui se sont distingués