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peut plonger ; parois garnies de neige éclatante. Nous suivons les glaciers inférieurs de la Maladetta, qu’on descend avec une rapidité prodigieuse. Les pierres qu’on retrouve après cela paraissent dures ; en deux heures et demie nous sommes à. la Rencluse ; il est midi et demi. Le temps est splendide. Nous faisons un petit repas. Nous retrouvons nos chevaux qui paissent en liberté. Adieux à notre belle auberge, lieu déjà. familier et cher, et départ, enchantés du succès.

En remontant le versant opposé, nous voyons cette grande Maladetta se détacher étincelante sur un ciel pur. De loin, en arrivant au Port, nous voyons Mme A. M... et G.... qui nous attendent debout sur un rocher. Échangé quelques signaux avec nos mouchoirs. Hearty welcome ; ils sont arrivés un quart d’heure trop tard pour nous voir descendre ; mais des pàtres et des guides nous avaient fort bien vus et suivis. De l’autre côté du Port, trouvé le