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inaccessibles, et gravi àgrande peine par M. Lezat. Pour aller à L’Entécade, on tourne à gauche au-dessus de l’hospice ; sentier d’abord sous les arbres, bientôt à travers des pâturages à pente rapide, où je trouve de beaux iris en fleur. À mesure qu’on n monte, la Pique se dresse comme une aiguille effilée, menaçante, et renversée en arrière. Nous montons à pied les dernières pentes ; trouvé des myosotis d’une grande vivacité de nuance sur l’herbe sèche et glissante ; l’air des montagnes leur donne plus de fraîcheur que les- eaux d’e nos plaines.

Du haut de l’Entécade, très-belle vue de sommets et panorama de montagnes ; une sorte de plan en relief des vallées et des différentes branches de la chaîne permettant de s’orienter dans toutes les directions. Au sud, au-dessus de la Pique et des montagnes hardiment découpées et dentelées de Vénasque, la grande masse à large base de la Maladetta attire tous nos regards. Le sommet est comme éventré, et étale