Page:Tolstoi et les Doukhobors.djvu/222

Cette page a été validée par deux contributeurs.

volonté de Dieu, avec la douceur et la fraternité dans lesquelles vous avez vécu au Caucase, en montrant aux hommes l’exemple de la vie du Christ. Toutes les œuvres terrestres, les joies, les douleurs, la richesse, la pauvreté passent sans laisser de trace, seuls vos actes, bons ou mauvais, laissent la trace éternelle dans le monde, en aidant ou en empêchant à l’établissement du royaume de Dieu, et laissent aussi une trace dans notre âme, en l’approchant ou l’éloignant de Dieu.

« Que Dieu vous sauve pour votre bonté.

« Votre frère qui vous aime,
« Léon Tolstoï. »