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finira ? » Il répondit : « Pour que mon âme ne meure pas, il n’y a pas besoin du monde. »

8. L’âme ne vit pas dans le corps comme dans une maison, mais comme un voyageur dans un asile d’autrui. Kouran hindou.

9. Plus notre vie devient spirituelle, plus nous croyons à l’immortalité. A mesure que notre nature s’éloigne de la grossièreté bestiale, nos doutes se dissipent. Le voile se lève sur l’avenir, les ténèbres se dissipent, et nous sentons notre immortalité encore ici-bas. MARTINEAU.

10. Celui qui comprend faussement la vie, comprendra toujours faussement la mort.

11. Celui qui connaît les autres est sage, celui qui se connaît lui-même est éclairé. Celui qui vainc les autres est fort ; celui qui se vainc lui-même est puissant. Mais celui qui sait qu’il ne disparaîtra pas en mourant est éternel. LAO-TSEU.

IV. — La naissance et la mort sont les bornes au delà desquelles notre vie nous est cachée.

1. La naissance et la mort sont deux bornes. Au delà de ces bornes il y a une sorte d’uniformité.