II — Les souffrances éveillent l’homme à la vie spirituelle.
1. L’homme est l’esprit de Dieu enfermé dans un corps. Au début de la vie, l’homme ne le sait pas, et croit que sa vie est dans son corps. Mais plus il avance, plus il apprend que la vraie vie est dans l’esprit et non dans le corps. Toute l’existence de l’homme consiste à l’apprendre de mieux en mieux. Et cette connaissance nous est donnée plus facilement et plus sûrement par les souffrances corporelles qui rendent notre vie telle qu’elle doit être, c’est-à-dire spirituelle.
2. La croissance physique sert à préparer les provisions pour la croissance spirituelle, qui commence lorsque le corps décline.
3. L’homme vit pour son corps qui dit : tout est mal. L’homme vit pour son âme qui dit : ce n’est pas vrai, tout est bien. Ce que tu crois mauvais est précisément la meule sans laquelle ce qu’il y a de plus précieux en toi serait émoussé et rouillé : ton âme.
4. Tous les malheurs—ceux des individus comme ceux de l’humanité entière—conduisent l’humanité et les hommes, bien que par des chemins détournés, à l’unique but qui est donné à tous les hommes : à la manifestation de plus en plus grande de l’élément spirituel, par chaque homme séparé comme par toute l’humanité.