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dans l’ordre établi, plus difficilement ce changement s’accomplira et c’est surtout par là que pèche le discours de M. Zola.

Au contraire, plus les hommes croiront qu’il ne dépend que d’eux-mêmes de modifier leurs rapports mutuels et qu’ils peuvent le faire quand ils le voudront en s’aimant les uns les autres au lieu de s’entre-déchirer comme ils le font, plus cela deviendra possible. Plus les hommes se laisseront aller à cette suggestion, plus ils seront entraînés à réaliser la prédiction de M. Dumas. Et c’est là le grand mérite de la lettre de M. Dumas.

M. Dumas n’appartient à aucun parti, à aucune religion ; il a aussi peu de foi dans les superstitions du passé que dans celles du présent, et c’est précisément à cause de cela qu’il observe, qu’il pense et qu’il