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nouveaux guides ; et lui-même lui conseille de croire à quelque chose qui n’est ni plus clair ni mieux défini : la science et le travail.

Un philosophe chinois, peu connu, nommé Lao-Tseu, fondateur d’une doctrine religieuse (la première et la meilleure traduction de son livre : De la voie de la vertu, est celle de Stanislas Julien), pose comme fondement de sa doctrine le tao, mot qui se traduit par raison, voie, vertu. Si les hommes suivaient la loi du tao ils seraient heureux. Or, le tao ne peut être atteint que par le non-agir, selon la traduction de M. Julien.

Tous les malheurs de l’humanité proviennent, selon Lao-Tseu, non pas de ce que les hommes négligent de faire ce qui est nécessaire, mais de ce qu’ils font ce qui ne l’est pas ; de sorte que si les hommes pratiquaient, comme il le dit, le non-agir, ils