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La maladie n’y est que l’effort violent de l’organisme pour se débarrasser d’un élément morbide et nuisible.

Ceux qui ont profité et qui comptaient profiter longtemps encore, toujours, des errements du passé, s’unissent donc pour qu’il n’y soit rien modifié. De là ces armements, ces menaces, ces persécutions ; mais si vous regardez attentivement, vous verrez que tout cela est purement extérieur. C’est colossal et vide. L’âme n’y est plus ; elle a passé autre part ; ces millions d’hommes armés, qui font l’exercice tous les jours en vue d’une guerre d’extermination générale, ne haïssent pas ceux qu’ils doivent combattre, et aucun de leurs chefs n’ose déclarer cette guerre. Quant aux revendications, même comminatoires, qui partent de ceux qui souffrent en bas,