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Il y a donc quelquefois obscuration, il n’y a jamais oblitération complète de l’idéal humain. Il passe dessus des buées philosophiques comme des nuées sur la lune, mais l’astre blanc poursuit toujours sa route où il reparaît, tout à coup, intact et lumineux. Cet irrésistible besoin d’idéal, chez l’homme, explique qu’il se soit jeté avec confiance, avec ravissement, sans contrôle rationnel dans les différentes formules religieuses qui, tout en lui promettant l’infini, le lui présentaient, conforme à sa nature, en même temps qu’elles l’enfermaient dans des limites toujours nécessaires, même à l’idéal.

Mais voilà que, depuis des siècles déjà, à chaque nouvelle étape, des hommes nouveaux sortent de l’ombre, de plus en plus nombreux, depuis cent ans surtout, qui, au