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tribution de prix où il ne tombe, parmi l’indifférence des élèves. Mais je vous demande d’y réfléchir, et je me permets, moi qui n’ai été qu’un travailleur, de vous dire tout le bienfait que j’ai retiré de la longue besogne dont l’effort a empli ma vie entière. J’ai eu de rudes débuts, j’ai connu la misère et la désespérance. Plus tard, j’ai vécu dans la lutte, j’y vis encore, discuté, nié, abreuvé d’outrages. Eh bien ! je n’ai eu qu’une foi, qu’une force, le travail. Ce qui m’a soutenu, c’est l’immense labeur que je m’étais imposé. En face de moi, j’avais toujours le but, là-bas, vers lequel je marchais, et cela suffisait à me remettre debout, à me donner le courage de marcher quand même, lorsque la vie mauvaise m’avait abattu. Le travail dont je vous parle, c’est le travail réglé, la