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positiviste endurci, il n’y a là qu’un arrêt fatal dans la marche en avant. Encore n’y a-t-il pas arrêt, puisque nos bibliothèques, nos laboratoires, nos amphithéâtres, nos écoles ne sont pas désertés. Ce qui me rassure aussi, c’est que le sol social n’a pas changé, qu’il est toujours le sol démocratique où a poussé le siècle. Pour qu’un nouvel art fleurît, pour qu’une croyance nouvelle changeât la direction de l’humanité, il faudrait à cette croyance un nouveau sol qui lui permît de germer et de grandir, car il n’y a pas de société nouvelle sans un nouveau terrain. La foi ne ressuscite pas, on ne peut faire que des mythologies avec les religions mortes. Aussi le prochain siècle ne sera-t-il que l’affirmation du nôtre, dans cet élan démocratique et scientifique qui nous a emportés et qui